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Cette page n'est ni une bibliographie ni une discographie complète.
Juste une émotion, une communion.
Quelques idées personnelles sur un chanteur apprécié,
et quelques commentaires sur ses disques qui sont dans ma discothèque !
Dernière mise à jour : 24/04/23

Nicolas Peyrac

Cette page a commencé pendant des années par ces mots : "Nicolas Peyrac - ou Jean-Jacques Tazartez - fait partie des chanteurs que je qualifie "de variétés". Cela n'a rien de péjoratif. Cela signifie seulement que ce qui compte avant tout, c'est l'ambiance générale, l'émotion donnée par le triangle musique-paroles-voix. Mais c'est évidemment de la "bonne" variété !"

Je suis toujours d'accord avec ces mots, mais ils sont incomplets. Peyrac est bien plus qu'un chanteur "de variétés". Il raconte la vie, dans toutes ses émotions, son humanité et ses convictions profondes. C'est un artiste complet, qui ne s'exprime d'ailleurs pas seulement par ses chansons, mais aussi par ses romans, ses photos, ses critiques… Avec toujours tous ses doutes et son besoin de reconnaissance. Un vrai artiste !

J'ai découvert Peyrac en 1976, avec Et mon père. Chanson dynamique et vivante. Légère tout en étant cultivée. J'ai accroché à la première écoute, et j'ai été acheté le 33 tours. Ce n'est qu'alors que je suis revenu en arrière pour découvrir son premier album, avec So far away from L.A. Depuis, je n'ai jamais quitté Peyrac. J'ai toujours attendu ses albums avec impatience et fidélité, et je n'ai jamais été déçu. Tout n'est bien sûr pas toujours de la même qualité, mais du Peyrac ne ressemble à rien d'autre que du Peyrac, comme rien ne ressemble plus à du Peyrac que du Peyrac ! Et rien que cela, c'est déjà une grande qualité !

J'ai mis 30 ans pour enfin voir Nicolas Peyrac sur scène… Avant, j'avoue que je n'avais pas trop cherché à le voir, notamment par peur d'être déçu. Je ne l'ai pas été, et pourtant il n'était pas - semble-t-il - dans son meilleur jour. Peyrac n'est pas une bête de scène. Mais il chantait ce jour-là d'une voix très claire et avec émotion. Appuyé par d'excellents musiciens, dont Fabrice Gratien, il a fait petit à petit monter l'ambiance et on y a pris beaucoup de plaisir. Un grand moment finalement… surtout à la fin, quand il vient seul, a capella, chanter Et la fête est finie Et l'amour avec vous, c'était bien Un peu de tendresse, un peu de folie, presque rien Et vous allez rentrer Vous parlerez de moi Moi, je vais essayer d'avoir moins froid…

Je l'ai revu en 2016, à Louvain-la-Neuve, ainsi qu'à Marcinelle en 2017 et à Bruxelles en octobre 2021, pour des concerts mémorables de sa "tournée" Les acoustiques improvisées. Chaque fois, un moment béni par l'émotion et le talent ! Quel artiste !

Après, Nicolas parle d'amitié ! C'est un chanteur très proche de son public, très accessible, très humain. Il a toujours été actif et disponible sur différents forums auxquels il est associé ou aujourd'hui sur les réseaux sociaux. C'est ainsi qu'on peut devenir amis, grâce aux relations virtuelles.

Les disques

1975 - "D'où venez-vous ? " - 33 Tours Pathé Marconi EMI C 064 13034
D'où venez-vous ? / Napoléon / So far away from L.A. / Quand on aime deux filles à la fois / L'inexorable (Marie) / Tu me chavires le corps / Douze ans déjà / Venise / Un volet bat de l'aile / J'avais un fils

Il y a So far away from L.A., bien sûr. Une bien jolie chanson ! Mais que dire de ces chefs d'œuvre que sont D'où venez-vous ?, ode à la liberté perdue, L'inexorable, ces derniers moments pleins d'amour d'un mari prisonnier d'une poutre -prisonnier de la vie ? - et qui va mourir, seul, et J'avais un fils, un drôle de fils, avare et bagarreur, avec au fond du cœur des larmes plein les yeux ?

1976 - "Jumbo…" - 33 Tours Pathé Marconi EMI C 066 14273
Jumbo / Il neige sur Madrid / Les cocotiers bleus / Comme au matin / Satanée question / Il y avait (Les arbres déracinés) / Mississippi RIver / Ça serait marrant / Mourir à Harlem / Et mon père

À côté de chansons légères et pleines de vie, dont je retiens surtout Satanée question et Et mon père, il y a des chansons plus sérieuses, plus profondes. Il neige sur Madrid, témoignage de ce que beaucoup de jeunes devaient ressentir en 1974. Il y avait, ou la fragilité de l'amour. Mourir à Harlem, ou le désespoir glauque de cet endroit où vivre, c'est toujours mourir déjà.

1976 - "Quand pleure la petite fille" - 33 Tours Pathé Marconi EMI C 066-14360
Quand pleure la petite fille / Marilyn / Voilà ma vie, Maria / Habanera / Pour mon anniversaire / Comment t'appelles-tu ? / Voyage en ballon / Comme font les ruisseaux et les rivières / Ailleurs si j'y suis / Il suffirait

Quand pleure la petite fille est bien sûr un petit trésor. Mais cet album contient bien d'autres chansons typiquement peyraciennes et donc excellentes : Voilà ma vie Maria, Habanera et sans doute surtout Il suffirait. Comme pour les albums précédents, c'est Jean Musy qui signe les orchestrations, parfois un peu trop somptueuses à mon goût (par exemple dans Comment t'appelles-tu ?). Mais grâce à Peyrac, ça passe…

1977 - "Et la fête est finie... " - 33 Tours Pathé Marconi EMI C 068-14496
Le vin me saoule / Les enfants de la grande ville / L'odeur des petits matins / Et la fête est finie / Quelque part en Barbarie / Les vocalises de Brel / Promenade / Colombo par Ceylan / Recommençons / Ma petite fille

Ce disque est un tournant : à côté de Jean Musy apparaît un nouvel orchestrateur, pour 3 chansons (les meilleures ?) : Nicolas Peyrac ! À retenir donc ces 3 chansons Les enfants de la grande ville, Les vocalises de Brel et Ma petite fille. Mais aussi la rengaine de Le vin me saoule et cette très belle chanson Colombo par Ceylan dont Peyrac raconte la genèse sur son site officiel.

1978 - "Je t'aimais, je n'ai pas changé "- 33 Tours Pathé Marconi EMI C 070-14700
Goodbye California / Les mots qu'on apprend à 10 ans / Montréal aux Fidji / Et se ferme la porte doucement / Les remparts de Gorée / (À ma mère) Je t'aimais, je n'ai pas changé / La tour Eiffel / Cherbourg / La panthère / Un mot de toi / Dans une ville un peu fragile

Un disque très lié à des lieux : la Californie, Montréal, les Fidjii, Gorée, Paris, CherbourgDes orchestrations de Romain Romanelli et Nicolas Peyrac. C'est plus électrique que les violons de Jean Musy (encore présents dans Dans une ville un peu fragile). Ce disque n'a rien d'extraordinaire, mais c'est du Peyrac. Et rien ne ressemble plus à du Peyrac que du Peyrac... Une bizarrerie quand même : pourquoi Peyrac est-il "en prison" sur la photo de couverture ?

1979 - "Les 7 jours de janvier" - 33 Tours Pema Music
30 ans / Avant de m'éloigner / Sang / Valse / Massacre / Les 7 jours de janvier / Mauvais temps / RIte / Sacrifice / Confusion / Flash back / 30 ans

Ce n'est pas tout à fait un disque de Peyrac, mais il est quand même l'auteur (du seul texte) et le compositeur de cette bande originale du film Les 7 jours de janvier, de Juan Antonio Bardem, orchestrée et dirigée par Roland Romanelli. Au bout du compte, des musiques douces, planantes et électroniques susceptibles de créer l'ambiance nécessaire pour ce film relatant l'histoire de nostalgiques du fascisme à la Franco. Intéressant.

1980 - "Fait beau chez toi " - 33 Tours Pathé Marconi C 070-14871
Le boulevard où tu m'attends / Sébastien / 16 ans J'vis en Bretagne / Ça prend du temps c'est difficile / J'vis pour elle (Exit on sepulveda) / Fait beau chez toi / J'voudrais pas qu'on s'abime / Qu'est-ce que tu connais à la samba / L'imbécile heureux / J't'attendais plus

Ça commence bien : Le boulevard où tu m'attends est une excellente chanson, bien dans la veine Peyrac. Pour le reste, j'ai l'impression que ce sont des chansons surtout faites pour faire des chansons. D'ailleurs, Peyrac ne se sent plus trop bien à ce moment chez Pathé Marconi. Il ressent de plus en plus le besoin de faire "sa" musique, à la maison. Mais c'est pas encore mûr …

1982 - "Elle sortait d'un drôle de café " - 33 Tours CBS 85657
Elle disait / Dans les yeux de Stéphanie / J'ai rêvé / Elle sortait d'un drôle de café / J'ai mal au cœur / Quelle drôle de vie ma vie / Je t'aimais bien / Les bouteilles à la mer / Malibu / Nos chamailles

Peyrac entre avec cet album dans ce qu'il aime vraiment faire : travailler à son rythme dans son studio. Il enregistre la base en faisant la prise de son et en jouant guitares et claviers. Ensuite, il s'entoure de quelques musiciens, surtout de Philippe Pelet. Quelques cordes viennent encore s'ajouter par après. Selon moi, il y a du bon (Elle disait, Nos chamailles…) et du mauvais (J'ai mal au cœur, Malibu …). Quelle idée aussi de mettre en couverture une mauvaise photo, floue de surcroît !

1983 - 33 Tours CBS 25640
Flashback / À 6 ans / J'm'oublierai / Assise au bar de l'hôtel / On va se faire la belle / Les eaux du Mékong / J'traine / Une fille qui pleure au feu rouge

Huit titres seulement pour un album, c'est un peu chiche… Construit sur le même schéma musical que le précédent, mais avec la collaboration du célèbre Michel Bernholc. À mon avis, Peyrac se cherche… comme le montre d'ailleurs très bien la photo de couverture ! J'traine, j'cherche un regard qui m'aime, une lueur nouvelle, un début d'étincelle, quelqu'un qui m'interpelle…

1984 - "Neuvième" - 33 Tours CBS 26139
From Argentina to South Africa / Anomalie / Changement d'adresse / J'oublie pas (à Guillaume) / Neuvième / On danse tout seul / Cette année-là quand j'y pense / J'chantais j'chantais / J'voulais qu'on joue encore

From Argentina to South Africa. Rien que cette chanson justifiait en elle-même un nouvel album, le Neuvième (avec 9 chansons !). Un hymne à la liberté, sans jamais la nommer. Peyrac s'engage et il a bien raison. Pour le reste, Peyrac a vraiment trouvé son mode de conception et de production, avec toujours Philippe Pelet en principal collaborateur.

1986 - "Laissez-moi rêver" - 33 Tours Wea Filipacchi Music WE 381
Plus j'avance / Love you quand même / Mélodies Mélo / Laissez-moi rêver / Quand elle dort / Y'a des nuits comme ça / Et toujours cette nana / Montréal janvier toute première fois

Dernier 33 tours… Coup unique auprès de WEA… Est-ce cela qui fait qu'on a là un excellent album, avec des chansons qu'on n'oublie pas une fois qu'on les a entendues : Plus j'avance, Love you quand même, Laissez-moi rêver ? Chanson écho d'Imagine de Lennon. Elle annonce Quand elle dort, chanson pour toutes les petites filles qui vivent la guerre ! Peyrac s'affirme, mais ne nous offre quand même que 8 chansons. Collaboration avec Philippe Pelet pour ne pas changer, mais aussi première apparition de Sebastian Santa Maria !

1989 - "J't'aimais trop, j't'aimerai tellement" - CD Wanted - Studios Davout - Pathé Marconi EMI 793421 2
Vivre ici / Si elle veut / J't'aimais trop, j't'aimerai tellement / Pas de quoi écrire à Libé / J'l'aime quand elle s'en va / Et même / Loin / J'irai jusqu'au bout / Qu'est-ce que t'as fait / Et tous ces matins sans elle

Le son digital apporte une grande richesse pour Peyrac : les sons électroniques de ses claviers, guitares, etc. sonnent beaucoup mieux. À part ça, rien de spécial. Santa Maria est toujours aux claviers, avec d'autres musiciens d'Outre-Atlantique. C'est pas un son très français, mais c'est du Peyrac ! Je ne sais pas s'il y a des chansons qui ressortent, peut-être Et même ou Loin… Une fois de plus, Peyrac utilise le verbe aimer à l'imparfait !

1991 - "Préférences" - CD EMI 252 603-2
D'où venez-vous / Napoléon / so fr away from L.A. / Quand on aime deux filles à la fois / L'inexorable (Marie) / Tu me chavires le corps / Douze ans déjà / Venise / Un volet bat de l'aile / J'avais un fils / Il neige sur Madrid / Mississipi River / Mourir à Harlem / Et mon père / Il y avait (Les arbres déracinés) / Satanée question

L'arrivée des CD entraîne bien sûr de nombreuses rééditions ou collectors. On retrouve ici une reprise intégrale du premier 33 tours et une sélection des titres du deuxième. Quel plaisir de retrouver ces disques sans bruit de griffes !

1993 - "Tempête sur Ouessant"- CD WMD 362015 WM 334
Tempête sur Ouessant / Ceux qui nous aiment / Tout c'que j'ai vu / Tes incertitudes / Pas d'sortie / Crie / Love you quand même / Fais pas comme moi / Ces mots qu'j'écris / J'regrette rien / J'vous aimais / Revenir pourquoi faire

Peyrac remet cela : il utilise le verbe aimer à l'imparfait. C'est une manie chez lui. Et Peyrac semble prêt à se jeter à l'eau. Tout cela nous vaut un album passablement triste, qui a mis du temps à sortir (4 ans, alors qu'on est plus habitué au rythme d'un album tous les 2 ans). Peyrac est triste et intimiste, mais n'est-ce pas dans ces moments-là qu'il est le meilleur ?

1995 - "J'avance" - CD Tutti Quanti Une musique PolyGram 191 492 2
J'avance / Échec et mat / Marre d'être grand / Et si j'parlais des filles / Taos / Toute seule / Je t'aime je t'aime / Évian / Plus rêver / On s'aimera / Amis / C'est rien / J'laisse / Maintenant

Peyrac, désormais à Montréal, continue son bonhomme de chemin, mais en ayant retrouvé quelque dynamisme ! J'avance ! Et il conjugue le verbe aimer au présent Je t'aime je t'aime, mais aussi au futur On s'aimera ! Collaboration musicale surtout avec Bruce Gaitch, guitariste déjà présent sur les 2 albums précédents !

1995 - "Le meilleur de Nicolas Peyrac - So far away…" - CD EMI Music France 833 987 2
So far away from L.A. / Le vin me saoule / Et mon père / Comment t'appelles-tu ? / Satanée question / Marilyn / Goodbye California / Je pars (le vol de nuit s'en va) / Il y aurait du soleil / Ne jouez plus God save the queen / Un volet bat de l'aile / Sébastien / L'inexorable (Marie) / Mississippi river / Et nous voilà / Tu rêvais de mappemonde / Tu me chavires le corps / Montréal aux Fidji

Une compilation, c'est toujours bon à prendre. Les succès de base, mais aussi des titres jamais parus en albums : Je pars, Et nous voilà, Tu rêvais de mappemonde.

1996-1997 - "Puzzle - Concert au Casino de Paris" - CD Tutti Quanti Une musique PolyGram 191 783 2
Maintenant / J'avance / Vocalises de Brel / Colombo par Ceylan / From Argentina to South Africa / Le vin me saoule / Quand elle dort / Taos / Ceux qui nous aiment / So far away from L.A. / Et mon père / Tempête sur Ouessant / Je pars / Mississipi River / Et même

En mai 1996, Peyrac fait 3 soirées au Casino de Paris. Je n'y étais malheureusement pas, mais ce CD nous permet enfin de découvrir Peyrac en public. Une belle énergie en tous les cas. Si les arrangements sont de Philippe Chauveau, batteur, on note aussi l'apparition de Fabrice Gratien, au clavier et à la trompette !

1998-1999 - "Autrement" - CD Tutti Quanti Musique Avenue MA 250015
Toujours une route / Casablanca / Demain la vie en rose / Elle t'attendait / Comme s'il fallait / Santiago / Bouge-toi / Là où tu vas / Son Errol Flynn / La belle de Gardel / Tous les mêmes / T'entends pas

Rien de spécial dans cet album. Moi, je continue à aimer Peyrac, le son Peyrac. Pas de problème à ce niveau-là. Mais il n'y a rien de vraiment nouveau, pas de titre qui ressorte vraiment, sauf peut-être Comme s'il fallait et Santiago. Faudrait s'y prendre vraiment autrement ! Une caractéristique quand même assez extraordinaire : la mise en page du livret rend la lecture des textes quasi impossible ! À quoi bon fournir 20 pages si elles sont illisibles ?

2000 - "J'ai treize envies de chanter" - CD Première chaîne Première Radio France La Première 320582 M753
Chanson chantée et composée par Peyrac : Un jour - Paroles de Pauline Vital

Les radios des 4 pays occidentaux francophones ont offert à des jeunes de voir leurs textes mis en musique et chantés par des artistes reconnus : Peyrac bien sûr, mais aussi Lio, Sarclo, Jeff Bodart, Michel Rivard, Jean-Louis Daulne… Et pour moi, la meilleure chanson est certainement celle de Peyrac !

2001 - "L'essentiel" - CD EMI 7243 5 33110 2 5
So far away from L.A. / Et mon père / Ce serait trop bête que tu partes avant moi / Aimer / Je pars (Le vol de nuit s'en va) / Il neige sur Madrid / Mourir à Harlem / Mississipi River / Good bye California / Ça serait marrant / Le vin me saoule / Jumbo / J'avais un fils / La panthère / Napoléon / Les cocotiers bleus

Un collector de plus, si ce n'est qu'il offre la particularité de proposer 2 titres Ce serait trop bête que tu partes avant moi et Aimer qui ne figurent sur aucun album (sauf erreur de ma part). En fait, ces titres figurent sur un 45 tours sortis en 1980. Il y a des tas d'autres 45 tours dont je n'ai jamais entendu parler, mais qui sont repris sur le site des amis de Nicolas Peyrac (enfin, qui étaient repris, puisque le site n'existe malheureusement plus) !

2003 - "Seulement l'amour" - CD Tutti Quanti BMG RCA 743219 49702
J'écrirai / Elle veut qu'tu t'en ailles / On court / S'aimer encore 1/4 d'heure / Seulement l'amour qui vaille la peine / Laisse-les dire / C'est d'quel côté les îles / C'est ta vie / T'en fais pas / On n'oublie jamais rien / Rendez-vous

Peyrac retrouve une belle énergie dans cet album, avec la complicité de Fabrice Gratien, de Bruce Gaitsch et d'Antoine Delecroix. Exit les textes illisibles : on n'a qu'à aller les chercher sur le net. Pour moi, cela enlève un plaisir d'acheter le CD. Enfin, ne boudons pas notre plaisir : cet album est excellent. Je mettrais en évidence Laisse-les dire et C'est d'quel côté les îles, mais j'aurais pu en choisir d'autres !

2005 - "Toujours une route" - Double CD EMI 5635262
So Far Away From LA / Jumbo / Il neige sur Madrid / Mississipi River / Et mon père / Quand pleure la petite fille / Habanera / Le vin me saoule / Les vocalises de Brel / Colombo par Ceylan / Je pars (le vol de nuit s'en va) / Les remparts de Gorée / Je t'aimais, je n'ai pas changé (à ma mère) / Sébastien / 16 ans j'vis en Bretagne / Elle disait / Nos chamailles / Et même / J'écrirai // Pas de quoi écrire à Libé / From Argentina To South Africa / Vivre ici / J't'aimais trop, j'taimerai tellement / J'irai jusqu'au bout / Qu'est-ce que t'as fait / Tempête sur Ouessant / Pas d'sortie / J'avance / Taos / Amis / Toujours une route / Casablanca / T'entends pas / Seulement l'amour qui vaille la peine / On court / Ne me parlez pas de couleurs

Une bonne compilation, bien méritée après 30 ans de carrière. À noter : la première version de Ne me parlez pas de couleurs !

2006 - "Vice Versa" - CD Tutti Quanti Warner 825646 325221
Et vice versa / Laisser glisser / Les fantômes de Sunset Boulevard / Deux inconnus qui s'aiment / M'attends pas / Les filles qu'on aime / On dit plus jamais / Ne me parlez pas de couleurs / De l'autre côté d'la lune / Et je t'aimais déjà / Pourquoi pas / Même s'il n'en reste rien / Deux inconnus qui s'aiment

Album d'une certaine sagesse et d'une sérénité retrouvée. Avec des textes (qui reviennent dans le livret) sans ambiguité pour la liberté et le respect : Ne me parlez pas de couleurs. Paradoxalement, Peyrac reconjugue le verbe aimer à l'imparfait Et je t'aimais déjà. Mais c'est un imparfait présent tourné vers le futur pour un p'tit bout venu de Chine. Beau duo improbable avec Mathilde Seigner !

2009 - "Case départ" - CD Believe / Must Production 760112 900311
Ma vie est ici / Pour toi / Entre elle et lui / Une peau que t'as pas / Elle s'en fout / M'écoute pas / J'aimerais mieux qu'on s'aime / Tomber tomber / Chanter / Si seulement / Tout reste là / Dernière fois

Un album acoustique tout en douceur, à la guitare omniprésente. Peyrac murmure ses chansons, et c'est très bien ainsi. De très belles choses. Ma vie est ici, ou le retour à la maison d'enfance. Entre elle et lui, ou l'insondable des liens. M'écoute pas, une ode à la liberté à construire. Dernière fois, beau duo avec Olivier Gann. Et puis surtout, pour moi, Chanter. J'avais cru comprendre que Peyrac hésitait à continuer dans la chanson… Il nous dit ici magnifiquement pourquoi il continue ! Écoute intégrale possible !

2010 - "Platinum Collection" - 3 CD EMI Music France 5 099962 872829
So far away from L.A./ Jumbo / Entre elle et lui / Douze ans déjà / Et mon père / Quand on aime deux filles à la fois / Il neige sur Madrid / Mississipi River / Mourir à Harlem / Quand pleure la petite fille / Un volet bat de l'aile / Deux inconnus qui s'aiment / Habanera / Il y avait / J'aimerais mieux qu'on s'aime / Le vin me saoule / D'où venez-vous ? / Napoléon / Son Errol Flynn // Je pars / Comme s'il fallait / Les remparts de Gorée / Les vocalises de Brel / Comombo par Ceylan / Ma vie est ici / Il y aurait du soleil / Une peau que t'as pas / Ne jouez plus God save the Queen / De l'autre côté de la lune / Laisser glisser / Comment t'appelles-tu ? / Les fantômes de Sunset Boulevard / Sébastien / 16 ans, j'vis en Bretagne / Je t'aimais, je n'ai pas changé / Elle disait / Nos chamailles / Et même // Et je t'aimais déjà / From Argentina to South Africa / Vivre ici / J't'aimais trop j't'aimerai tellement / Pour toi / Qu'est-ce que t'as fait ? / Tempête sur Ouessant / Pas d'sortie / J'avance / Taos / Amis / Toujours une route / Casablanca / M'écoute pas / Seulement l'amour qui vaille la peine / Et vice versa / Ne me parlez pas de couleurs / J'écrirai

Une compil, c'est une compil… Alors, quand on a déjà tout, ça ne peut être que… ! Mais on me dira que cela permet à certains de découvrir de vieilles chansons. C'est vrai ! Et puis, cela permet à Nicolas de se retrouver, dans cette collection, à côté de monstres tels que Adamo, Aznavour, Clerc, Souchon, Hardy, Higelin, Brant, Anthony et Dumont (cherchez l'intrus) !

2011 - "Du Golden Gate à Monterey" - 2 CD + 1 DVD Sony Music Tutti Quanti… 886979 44332
Fanny / C'est elle / Vis ta vie / Faudrait jamais / Monterey / Anna / J'dirais oui / Une petite fille qui t'aime comme ça / Souvenirs / La soustraction / On dit / Lola s'en va / Reste encore de la place / Comme si // From Argentina to South Africa / So far away from L.A. / Les vocalises de Brel / Et mon père / Elle disait / Ne me parlez pas de couleurs / Nos chamailles / Et même / Une peau que t'as pas / Je pars

Un premier CD "Monterey" avec 14 chansons originales et un deuxième "Di(x)version" avec 10 reprises revisitées. Du bon travail, même si la guitare me semble parfois trop électrique et la trompette trop présente. Mais une fois de plus, globalement, de très belles choses, à la Peyrac. Le DVD est décevant. On aurait aimé y trouver un concert… mais il n'y a qu'une longue interview, quelque peu narcissique qui n'apprend pas grand chose. Mais l'essentiel, ce sont les chansons, qu'elles soient d'hier, d'aujourd'hui… et de demain ! Faudrait jamais.

2013 - "Et nous voilà" - CD de duos Wagram 3281572
Et nous voilà (Anaïs) / Satanée question (Mickaël Furnon) / Et mon père (Carmen Maria Vega) / Seulement l'amour qui vaille la peine (Julie Zenatti) / On dit (Bénabar) / Mississippi River (Sanseverino) / La soustraction (Enzo Enzo) / Je pars (Serge Lama) / Ne me parlez pas de couleurs (Ycare) / Et vice Versa (Emmanuel Moire) / So far away from L.A. (Sofia Essaïdi) / De l'autre côté de la lune (François Morel)

Ce CD de duos n'en est pas vraiment un, au sens classique. Il y a bien sûr les grands succès de Nicolas, mais ce sont surtout des chansons peu connues et bien choisies. Il y a une véritable appropriation par les artistes visiteurs. On croirait ainsi entendre des chansons de Bénabar, de Sanseverino, d'Enzo Enzo. C'est vraiment plaisant. Une très belle réussite, accompagnée d'une promo digne de ce nom, avec passages en radio et en télé, et des articles par ci par là. C'est bien.

2015 - "Les acoustiques improvisées" - CD Musikalouest MU013
C'était ça ma vie / Ces mots qu'j'écris / Les cocotiers bleus / Tangerine Puppet & Colombo par Ceylan / Sébastien / Et nous voilà / Les vocalises de Brel / Une peau que t'as pas / Taos / De l'autre côté d'la lune / Elle sortait d'un drôle de café / So far away from L.A. / Les remparts de Gorée / Nos chamailles / Les eaux du Mékong / On dit / J'aimerais mieux qu'on s'aime / Et mon père / Ne me parlez pas de couleurs / Et la fête est finie

Peyrac entre dans votre salon avec sa guitare et son clavier et fait un concert rien que pour vous, en toute intimité. Il chante des chansons ciselées, connues ou pas connues. Il partage. Il vit. Ce CD produit en quantité limitée, de manière quasi artisanale, mais avec un son parfait, est une pépite. Incomparable avec le reste de la production de l'artiste, ce dernier offre ici le meilleur de lui-même.

2017 - "Suffit que tu oses" - CD Wagram Nota A Bene Tutti Quanti NAB1712
La laissez pas tomber / On aura tous les deux vingt ans / Fanny / Suffit que tu oses / Elle veille sur moi / On tient debout / J'aimerais bien dire au temps qui passe / À force de rêver… / Elle se relève un jour / C'était ça ma vie / J'changerais rien / Y a des jours / On se retrouvera

L'album de la sérénité. Face à son passé, à son présent, à son futur. Nicolas Peyrac assume sa vie. J'changerais rien. Il sait que toujours Elle se relève un jour. Même si le temps passe. Ça dépend de toi, ça dépend de moi. Suffit que tu oses. Tout ça avec une orchestration dense et variée, au service de cette voix claire et mélodieuse. Une très grande réussite.

2019 - "Les Siphonnés du bonheur" - CD
Chansons composées et interprétées en solo par Peyrac : Suzon, L'illusionniste

Un chouette conte musical, avec de beaux textes écrits par Christophe Renault. Nicolas a accroché aux textes et au projet. Il interprète non seulement deux chansons en solo, mais aussi deux autres en trio avec Lori Perina et Olivier Gann (Les professionnels et Bienvenue sur la Terre). Il signe aussi six musiques, outre les deux siennes : L'acrobate (chantée par Cali), Le manège (par Lori Perina), Les équilibristes et Cherche mec au beurre (par Marie Cherrier). Une vraie réussie artistique, à laquelle je souhaite un succès commercial…

   

"Les perles rares de Nicolas Peyrac" - CD Hors commerce
La bible / Tu es mon amour / Entre l'ombre et la lumière / Mon trop grand amour / Tu rêvais de mappemonde / Rio Rio / Tu sais l'enfance / Il y aurait du soleil / Trinidad / Ne jouez plus God save the Queen / Coup de foudre story / Et nous voilà / J'suis pas Beethoven, j'suis pas Chopin / Je l'aime / New-York-Avignon / Tu vois j'vais bien / J'suis pas chanteur de rock / Attends-moi, j'arrive / Lolita / J'étais mal mais si bien / Vahinés / Avec le même air à la radio / Tu m'oublieras / Elle est comme ça Lola / Et les hommes / Tuyo soy / Nos amaremos / Adios / Un jour / J'ai envie d'écrire sur les murs / Tourne le monde / Recuerdos / Me pidió / Laisse-moi m'en aller / Fuga per un uomo solo / Porto venere / Te amo / Corn Flakes (Sing)

Ce CD virtuel reprend la plupart des chansons qui ne sont parues que sur les 45 tours ou sur des albums à part, voire jamais publiées. Rien d'extraordinaire. Mention spéciale quand même pour Tu sais l'enfance. Ainsi que pour le désastre disco du groupe Corn Flakes !

Les livres

Premier roman (1994), Qu'importe le boulevard où tu m'attends (Éditions Alain Stanké - ISBN 2-7604-0457-9). On dit souvent qu'un premier roman est d'inspiration autobiographique. C'est sans doute le cas. C'est plus une longue réflexion sur l'amour et ses errances qu'une véritable histoire. Prendre du recul, pouvoir se retourner, serein, réfléchir au pourquoi d'un état qui n'a pas de vraie raison d'être (p. 164). Une écriture finalement proche de celle de chansons. On y retrouve aussi les autres passions de Nicolas Peyrac : la photo et le cinéma (Presque un scénario…). Ça se laisse lire, même plus que ça !

En septembre 2006, Nicolas Peyrac a publié son deuxième roman, J'ai su dès le premier jour que je la tuerais (Éditions l'Archipel - ISBN 978-2-84-187-757-7). Il s'agit d'un thriller psychologique autour d'une improbable histoire d'amour entre un psychiatre brillant mais usé et une tombeuse d'homme qui n'attend que de tomber. Une belle histoire, prolongement de la chanson Évian de l'album J'avance, écrite à travers des chapitres courts et sur un ton léger qui adoucit le côté noir de ce roman. C'est vraiment un livre à découvrir !

2009. Nouveau roman. Elsa (Éditions Hugo&Cie - ISBN 978-2-75560044-12). Un puzzle d'amour, de suspense, d'introversion. Quelques longueurs et une fin improbable qui laisse perplexe, tout en invitant à ne pas croire les évidences. Ça se laisse lire, mais ça ne fera pas un prix Goncourt (d'ailleurs, ça ne l'a pas fait).

2013. Des mémoires. Présomptueux ? Non, pas du tout. Juste un gars qui Un certain 21 mars (Éditions l'Archipel - ISBN 978-2-8098-1033 2) apprend qu'il a une leucémie - pas trop grave, heureusement - et qui finit par se dire qu'il a peut-être des choses à raconter sur sa vie, pour ses enfants. Un livre décontenançant de par sa structure. Peyrac a pris l'option de ne pas suivre une chronologie, mais de se laisser aller à une écriture quasi automatique : il commence à parler d'un événement qui lui fait penser à un autre en passant par un troisième. Toujours avec beaucoup d'amour et de respect.Il égratigne au passage quelques personnes, mais sans jamais les nommer. Par contre, il parle de ceux qui ont compté pour lui, en les nommant, en leur disant son amour, avec beaucoup d'humilité. À lire tout ça, je comprends mieux pourquoi j'aime ce gars depuis si longtemps. Un gars vrai.
2021. Des photos sous le titre emblématique So far away (Éditions Ramsel - ISBN 978-2-8122-10295-7). Voici ce qu'en dit l'excellent JPK : "Ce magnifique album photos vous fait voyager partout, des États-Unis à la Bretagne, de l’Asie à l’Afrique. Et Cuba, les Maldives, le Canada, le Portugal et ailleurs encore.
Ce ne sont pas des prises de vues de touriste, c’est à chacune d’elles une vision artistique. Et derrière les paysages, les ciels et les gens, il y a les coutumes et les vies insoupçonnées souvent éloignées des nôtres qu'il nous fait partager".
On ne peut dire mieux !
2022. Retour au roman, principalement écrit durant la crise de la Covid-19. Le temps était là. Sans oublier qu'on s'est aimés (Éditions l'Archipel - ISBN 978-2-8098-4467-2) relate une histoire incroyable (prolongement de la chanson Santiago), mais à laquelle on finit par croire. Trois personnages principaux, un homme et deux femmes. Peyrac est sans doute un peu des trois personnages. Enfin, surtout Simon et Léa. Même si Lucky est le chien de Janet et que c'est elle qui a fait médecine. Passionnant d'un bout à l'autre. La fin (y compris la dernière réplique) est un peu prévisible, mais bon, ça ne change rien. Fidèle à lui-même, on retrouve dans ce roman toutes les passions de l'auteur : l'écriture, le cinéma, Cuba (dont certaines photos publiées dans So far away sont présentes), Gorée (qui nous a valu la sublime chanson Les remparts de Gorée), la Bretagne, et bien sûr se poser des questions sur l'utilité de sa carrière d'artiste, etc. Quand on connaît un peu le bonhomme, toute sa vie s'y retrouve. Mais pas besoin de le connaître pour apprécier ce très beau roman.

Quelques liens :

  • le site officiel, avec des commentaires de Nicolas sur l'histoire de chaque album. C'est un peu la rengaine "les maisons de disques ne me comprennent pas", mais c'est quand même intéressant ! Le site permet aussi de télécharger une autobiographie en 9 pages… j'ai fini par trouver le temps de la lire, bien après avoir écrit cette page, et cela m'a permis de voir que ma compréhension des choses n'est pas tout à fait à côté de la plaque !
  • une interview lors de la sortie de Suffit que tu oses
  • sa page sur MySpace, avec possibilité d'écouter 4 chansons du dernier CD
  • le site de l'Association Autour de Nicolas Peyrac. Cette association a pour objectif de promouvoir les chansons de Nicolas. La démarche est intéressante et permet de disposer d'un site, reprenant notamment la discographie complète et, dont les portes d'entrée et les couloirs de connexion sont originaux…
  • le site des amis de Nicolas Peyrac, très complet, avec un forum qui valait la peine d'être découvert… Il faut malheureusement en parler à l'imparfait ! Le lundi 20 novembre 2006, le forum a implosé, ne résistant pas à des coups internes, sans doute inhérents à ces relations virtuelles. La mort du forum a entraîné celle du site des Peyraciens. Dommage ! C'étaient pourtant de beaux outils.
  • des Entretiens croisés, entre Sofia EssaIdi et Nicolas, durant un peu moins d'un quart d'heure, à la suite de leur duo
  • un excellent papier sur ses Acoustiques improvisées
  • sa fiche sur le blog Légendes de la chanson francophone
  • une page de quelqu'un qui s'y connaît, de toute évidence… !
  • Peyrac sur YouTube (il y en a beaucoup d'autres) : Et mon père - Je pars - Sor far away from LA
  • une rareté : un 45 tours de 1977, avec deux instrumentaux planants sous le nom de "Niro"
  • une compilation d'une heure et demie sur les archives de l'INA
  • le clip Je reprends ma route, par les Voix de l'enfant auquel Nicolas participe
  • Peyrac a aussi écrit pour les autres : Tant qu'il y aura des chevaux, pour Marie Laforêt ; Ailleurs, pour Gérard Lenorman ; S'aimer tellement fort (Musique du film Les amours secrètes) pour Maurane…
  • une interview lors de la sortie de Et nous voilà !
  • un avis subtil sur l'album Case départ
  • une page intéressante sur l'album Vice Versa
  • une interview pour Show-Mag.net, faite au début 2008…
  • la présentation de son livre J'ai su dès le premier jour que je la tuerais, paru en septembre 2006
  • une interview à propos de Vice Versa
  • une interview radio de Nicolas Peyrac
  • la page qui lui est consacrée dans l'excellent Wikipédia
  • et puis pas mal de sites à trouver : dans un moteur célèbre de recherche, en mettant "Nicolas Peyrac" entre guillemets, on trouve 144 000 pages… !

 


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