Cette
zone du site en est la partie sérieuse ! Elle reprend un certain
nombre de textes que j'ai commis, seul ou avec d'autres, essentiellement
dans le domaine pédagogique. Bonne lecture !
GERARD, F.-M. (2008), L'efficacité est-elle soluble dans la formation ? Diagnostic, enjeux et perspectives du concept d'efficacité en formation, Conférence inaugurale de la 10e Université d’hiver de la formation professionnelle organisée en Arles du 23 au 25 janvier 2008, par le Centre INFFO, le réseau InterCARIF-OREF et le réseau InterMIFE, avec le soutien financier de la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle « Rendre la formation plus efficace au regard des finalités politiques, économiques, sociales et individuelles ».
Au 21e siècle, la rentabilité des organisations professionnelles est une exigence largement présente qui oriente et organise de manière intensive toute l’activité des entreprises publiques ou privées. D’un autre côté, les nombreux dispositifs d’insertion nous rappellent l’existence de publics à risque pour lesquels l’absence de qualification est trop souvent un lourd handicap. Dans ce contexte, viser l’efficacité des formations professionnelles devrait aller de soi. Est-ce le cas ?
DE KETELE, J.-M. & GERARD, F.-M. (2007), La qualité et le pilotage du système éducatif, in M. Behrens (Éd.). La Qualité en éducation. Pour réfléchir à la formation de demain. Québec : Presses de l'Université du Québec, collection Éducation-Recherche, Chap.1, pp. 19-38.
La qualité d’un système éducatif est une exigence essentielle, mais relativement complexe. Elle nécessite un pilotage prenant en compte toutes les composantes du système pour garantir qu’il atteint les objectifs qui émergent à partir d’un environnement social à multiples facettes, en cohérence avec les ressources disponibles et les stratégies définies.
GERARD, F.-M. (2007), La complexité d'une évaluation des compétences à travers des situations complexes : nécessités théoriques et exigences du terraine, Actes du Colloque international « Logique de compétences et développement curriculaire : débats, perspectives et alternative pour les systèmes éducatifs », Montréal : ORÉ, 26 et 27 avril 2007.
L'évaluation des compétences à travers des situations complexes est un processus complexe, ce qui peut décourager les enseignants lors de sa mise en oeuvre. Malgré cette complexité, le recours à des situations complexes est une modalité indispensable et économique pour l'évaluation des compétences, en complément d'autres pratiques comme le portfolio par exemple. Sa faisabilité est liée à la connaissance et à la maîtrise des éléments qui constituent sa complexité.
GERARD, F.-M. (2006), Les outils ouverts d'évaluation ou la nécessité de clés de fermeturee, in Figari, G. & Mottier Lopez, L. (Éds). Recherche sur l'évaluation en éducation - Problématiques, méthodologies et épistémologie. Paris : L’Harmattan, pp. 147-154.
Contribution à l'ouvrage publié à l'occasion des 20 ans de l'ADMEE-Europe (Association pour le développement des méthodologies d'évaluation en éducation). À côté des outils fermés d'évaluation (QCM), les outils ouverts continuent à exister et se développer. À travers 3 exemples concrets d'outils (évaluation de la progression des apprentissages par le portfolio, évaluation des compétences à travers des situations complexes, évaluation de projets ou de programmes à l'aide de modèles d'analyse), un certain nombre de caractéristiques sont dégagées, constituant autant d'indispensables clés de fermeture de ce type d'outils.
GERARD, F.-M. (2006), Un manuel scolaire n'est un carcan que pour celui qui s'y laisse enfermer, Le Soir , 29 juin 2006, p.18.
Réponse à une autre Carte blanche parue dans le Soir quelques jours plus tôt. Bien sûr, certaines pédagogies actives n'ont pas besoin de manuels scolaires. Bien sûr, certains vieux manuels étaient vraiment rébarbatifs. Mais est-ce une raison pour rejeter les manuels scolaires et les moyens mis pas le Gouvernement de la Communauté française de Belgique pour en revaloriser l'usage ?
GERARD, F.-M. (2005), L'évaluation des compétences à travers des situations complexes, Actes du Colloque de l’Admee-Europe, IUFM Champagne-Ardenne, Reims, 24-26 octobre 2005.
Pour un système éducatif inscrit dans l'approche par les compétences de base, l'évaluation par situations complexes semble la seule pertinente. Mais elle n'est pas sans poser de difficultés. Lorsqu'elle se développe selon une méthodologie participative et rigoureuse, elle permet de montrer que l'approche par les compétences de base introduit un gain d'environ 15% dans les résultats des élèves.
RAJONHSON, L., RAMILIJAONA, F., RANDRIANIRINA, P., RAZAFINDRALAMBO, M.H., RAZAFINDRANOVONA, O., RANOROVOLOLONA, E. & GERARD, F.-M. (2005). Premiers résultats de l’APC : invitation à continuer…, Inédit.
L'APC - ou Approche par les compétences de base - constitue une innovation importante pour de nombreux systèmes éducatifs africains francophones. À quoi bon mettre en place une innovation pédagogique si on n'en évalue pas l'efficacité. Dans le cas de Madagascar, une base de données a été mise en place pour suivre l'innovation. Les premiers résultats, issus d'une comparaison entre un échantillon expérimental et un échantillon témoin, montrent des résultats très positifs en faveur de l'APC et invitent à continuer les efforts.
GERARD, F.-M. (2005). Le défi de l'auteur de manuel scolaire d'aujourd'hui, Communication à la rencontre-débat des auteurs de manuels scolaires « Le défi du manuel scolaire : parole aux auteurs », Assucopie, Centre La Marlagne, 4 mai 2005.
Au moment où le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, comme dans d'autres pays, veut revaloriser le manuel scolaire, on risque bien de déboucher sur l'extinction de la race "auteur de manuel scolaire" ! Les défis sont nombreux, mais celui de faire des manuels ouverts, offrant un espace de liberté aux enseignants et aux élèves, est spécialement important.
GERARD,
F.-M. (2005). Évaluer des compétences,
ou ne pas se tromper de cible, Liaisons, n°40, Février 2005, Beyrouth, Liban, 7-9.
L'évaluation des acquis des élèves nécessite
la mise en place d'épreuves à la fois pertinentes, valides
et fiables. À partir d'un exemple concret (en français
langue seconde d'enseignement), ces caractéristiques sont analysées
afin de dégager les exigences concrètes d'une évaluation
qui ne se trompe pas de cible.
DE KETELE, J.-M. & GERARD, F.-M. (2004). La
validation des épreuves d'évaluation selon l'approche
par les compétences, Mesure et Éducation en Évaluation,
Soumis pour publication
L'approche par les compétences conduit à évaluer
les acquis des élèves à travers des situations
complexes nécessitant une production complexe de la part de l'élève.
Les techniques classiques de validation des épreuves d'évaluation
ne peuvent dès lors pas être utilisées telles quelles.
D'autres approches de validation, qu'elles soient a priori ou a posteriori,
devraient être développées, dans le respect des
exigences de validité et de fiabilité, mais aussi et avant
tout de pertinence.
GERARD,
F.-M. (2004). Tout dépend
de ce qu'on veut évaluer, Inédit.
Les concepts d'évaluation formative, certificative ou d'orientation
sont largement répandus, mais les différences qu'elles
impliquent ne sont pas toujours mises en évidence. Notamment,
elles ont des objets fondamentalement différents : l'évaluation
d'orientation s'intéresse aux risques et aux potentialités,
l'évaluation formative se penche avant tout sur les erreurs
(ce que l'élève ne sait pas), alors que l'évaluation
certificative ne devrait prendre en compte que les réussites
(ce que l'élève sait).
BRAIBANT,
J.-M. & GERARD, F.-M. (2004). Influence
des méthodes d'enseignement de la lecture sur le niveau d'acquisition
des élèves en 2e année primaire,
Inédit.
Une étude comparative montre que les élèves
qui apprennent à lire dans une classe où une méthode
phonique, basée sur la maîtrise des correspondances graphies-sons,
est pratiquée obtiennent des résultats significativement
supérieurs à ceux qui apprennent dans des classes où
est privilégiée une méthode idéovisuelle,
basée avant tout sur la recherche de sens sans passer par le
décodage. Ces différences liées à la méthode
sont plus marquées que celles liées à l'origine
socioculturelle des élèves, et se marquent non seulement
en termes d'efficacité mais aussi d'équité.
GERARD,
F.-M. & BRAIBANT, J.-M. (2004). Activités
de structuration et activités fonctionnelles, même combat
? Le cas de l'apprentissage de la compétence en lecture à
l'école primaire, Français 2000 , n°190-191,
Avril 2004, 24-38.
Pour favoriser au mieux les apprentissages, quel équilibre
convient-il d'établir entre des activités fonctionnelles
et des activités de structuration ? La réponse tient à
ce qu'est une compétence : la mobilisation de ressources pour
résoudre une situation. Il faut donc développer des activités
qui permettent d'apprendre l'intégration, spécialement
présente dans les activités fonctionnelles, et des activités
qui permettent d'apprendre les ressources, ce qui est particulièrement
l'objet des activités de structuration. L'exemple de l'apprentissage
de la lecture permet de concrétiser cette réflexion.
GERARD,
F.-M. (2003). Les manuels scolaires
d'aujourd'hui, de l'enseignement à l'apprentissage, Option,
n°4, 27-28.
Les manuels scolaires restent plus que jamais un outil performant au
service de l'apprentissage. Mais les besoins éducatifs d'aujourd'hui
ne sont plus les mêmes qu'hier. À quoi devraient dès
lors correspondre les manuels scolaires d'aujourd'hui, à l'heure
des compétences.