j'ignore
la pudeur des étiquettes de notre machine bétonique
la clarté vespérale d'un coup de cur
le
chant synthétique du regard qui appelle
je
suis ici et là
Zorro sans cape ni moustache
Tarzan sans pagne ni liane
Buffalo Bill sans lasso ni sierra
Julos sans guitare ni fontaine
et
je viens je pars
à travers l'erreur qui n'en finit pas de crier
diable du désert où les fleurs se déracinent
j'étouffe enfin - ce devrait être plus fréquent
-
il me reste mes pieds mes jambes mes mains
demain y aura-t-il seulement un peu de vent ?