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Le blues des vices - Mai 2004


© Càno

L'origine de cette chanson est le désir de varier les styles musicaux. Alors, pourquoi pas un blues ?

Tout blues n'est-il pas un blues des vices ?
La vie m'a amené à délaisser des vices que j'aimais pourtant beaucoup !
C'est un choix... mais n'en ai-je pas le blues ? Qu'est-ce que j'en sais ?

Et entre la vie et le vice, il n'y a jamais qu'un c de différence !

Un rythme de blues (ben tiens !), avec une guitare électrique et un orgue jazzy !


Chansons


Textes


D'hive
r

 
Ah cette cigarette, après la sieste
Quand le ventre est bien repu
Y a pas à dire c’est vraiment céleste
La fumée qui vous met à nu
Cette sensation au milieu des poumons
Qui vous pénètre au fond de votre être
C’est le plaisir de se sentir souffrir
Grâce à ce mégot, ah le saligaud !

Mais mon vieux tabac je t’ai plaqué
Délaissé abandonné
Je ne veux ni Dieu ni maître
Surtout pas me soumettre
J’ai pris la liberté de ne plus fumer
De ne plus me laisser détruire à petit feu
De ne plus polluer ces dames et messieurs
Je vis sans tabac et c’est très bien comme ça
Je suis libre de vivre sans combustible

Ah ce verre d’alcool qui fait qu’on rigole
Autour d’un repas avec tous ses amis
On se laisse aller sans aucun protocole
Sans le contrôle de notre esprit
Cette sensation d’être en évasion
De tous ces maux qui peuplent nos cerveaux
C’est le plaisir de se sentir vivre
Grâce à ce verre de vin, mais c’est tout à fait vain

Mais mon vieil alcool je t’ai plaqué
Délaissé abandonné
Je ne veux ni Dieu ni maître
Surtout pas me soumettre
J’ai pris la liberté de ne plus me saouler
De garder le contrôle de mes fantasmes
D’être le maître de mon enthousiasme
Je vis sans alcool sans que ça me désole
Je suis libre de vivre sans être ivre

Ah cette caresse enchanteresse
Le corps d’une femme est un paradis
Qu’on peut découvrir avec ou sans prouesse
Mais qui toujours nous épanouit
Cette sensation de communion
Qui nous dépasse quand elle nous embrasse
C’est le plaisir de se sentir partir
Vers la petite mort dans ce corps à corps

Et toi ma femme j’t’ai pas plaquée
Ni délaissée ni abandonnée
Je ne veux ni Dieu ni maître
Surtout pas me soumettre
Mais je prends la liberté de toujours t’aimer
De te rester fidèle envers et contre tout
De croire en toi en moi et en nous
Je vis avec toi et c’est mon choix
Je suis libre de vivre en étant libre
Libre de t’aimer libre de te libérer
Mais surtout libre de me laisser aimer

François-Marie GERARD - FMG © 2004